Et que ça pète !

L'autre bonne surprise, l'autre jour au Havre, ce furent les arches de Vincent  Ganivet. J'ai rarement vu une oeuvre plus agréablement consensuelle que celle-là : monumentale, elle reste légère. Havraise, elle se moque (oh ! Très légèrement ! Et sous forme d'hommage !) des lignes au cordeau et des perspectives rigoureuses de l'aïeul Perret.  Identitaire, elle rappelle que la fortune de la Ville vient de ces cartons à chaussures de géants que sont les containers qui débarquent tous les jours au Port. Et quant à la couleur ? Eh bien, il faut que ça pète n'est-ce pas !

On m'a dit que le Conseil Municipal est divisé sur la question de pérenniser l'oeuvre : alors qu'il n'y a vraiment pas photo. Peut-être l'oeuver déplaira-t-elle dans cinquante ans... Ben on s'en fiche un peu, non ? En tout cas, tous les visiteurs sont unanimes : c'est un vrai signal de notre temps, comme Guggenheim à Bilbao. Alors, pourquoi bouder son plaisir ?

(et regardez bien la dernière photo prise par Clopin : revisitation de l'affiche célèbre du chocolat Meunier...)

 

Le havre 3

 

Le havre 2

 

Le havre 1

 

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