défête

Tojours le coeur gros pendant cette période. L'impression habituelle d'être en demande de reconnaissance, avivée par les efforts de sociabilité  à faire , et si jamais  l'on oublie de me dire "merci", je me sens inévitablement réduite au  pentagone  table-frigo-évier-four-machine à laver la vaisselle - c'est bien évidemment paradoxal, car je ne suis obligée à rien, ce que l'on me fait parfois savoir avec un ton disons acerbe.

Je ne peux pas m'empêcher à la fois de donner raison à l'argument -puisqu'effectivement, je ne suis obligée à rien, (et surtout pas à être là n'est-ce pas), et en même temps de me dire que le "merci" serait peu de chose, et qu'il pourrait même venir de coeur, allez savoir...

c'est la dépression des fêtes : une sorte de période où je pourrais, je m'en rends compte avec effroi, entamer moi aussi le dialogue de la femme rompue...

 

Mais je ne suis pas, ne veux pas être rompue. S'il le faut, je plierais aussi bien que le roseau ; ce n'est pas le vent qui manque.

 

 

 

 

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