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La haine aux champs, et le silence autour... (2)

Effarée : je suis effarée de ce que j'entends. Ou plutôt, de ce que je n'entends pas.

Législatives, Europe, Culture, état de grâce, ni droite-ni gauche, Code du Travail, etc. Autant de sujets tout-à-fait légitimes, je n'en disconviens pas...

Mais pourtant. Les petits villages, autrement dit les ruraux, votent à une écrasante majorité pour un parti sous la bannière de l'extrême-droite, et voilà, rien ne se passe, rien ne se dit...

Comme si toute cette colère, parce qu'impuissante au fond, ne pouvait être entendue... Comme si ceux qui votaient là étaient insignifiants...

Mais merdalors ! C'est sans doute le fait le plus significatif, au contraire, le plus demandeur d'analyses, de solutions, de préconisations, d'engagements, qui nous soit arrivé...

Et rien ? Pas une seule parole solennelle, un "je vous ai compris" ?

On ne devrait parler que de ça, surtout dans les quartiers des villes. Les 90 % de parisiens qui ont voté Macron  ne devraient même penser qu'à ça, je trouve. Se demander ce qui se passe à  Beaubec la Rosière, et ailleurs.

Parce que ça pue vraiment. Et détourner la tête n'a jamais fait disparaître la moindre odeur nauséabonde, à mon sens...

M'enfin il doit être plus urgent de se demander qui Macron va nommer dans les Ministères, plutôt que d'analyser ce monde en perdition : cette ruralité française qui n'arrête pas  d'agiter les bras en signe d'alerte, vainement,  avant d'en finir par empoigner, désespérement, les fourches de la violence...

 

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